NOSTALGIE
re le frais
Comme il faisait bon vivre dans mon petit village
Là-bas en Algérie où je naquis un jour
Mais que j’ai du quitter, un matin, pour toujours
Et lorsque quelquefois à toi soudain je pense
Je suis alors saisie par une douce nostalgie
Et sombre malgré moi, dans quelque rêverie
Une plage au sable fin, une enfance qui s’enfuit
Un bateau, un pays ;; tristement ;; je souris
Sous ton ciel toujours bleu et très rarement noir
Sous ton soleil radieux qu’un léger vent du soir
Venait tout doucement bercer à son couchant
Lorsqu’en promenade nous traversions les champs
Baignés de ta clarté,sous nos chapeaux de paille
Avec la peau dorée, sous ton soleil de plomb
Je garde encore en moi ce souvenir ardent
De ces belles ballades
Quand défiant le regarde doux qui nous surveillait
Nous cueillions une orange pour nous désalterer
Que tu étais sucré pays de mon enfance
Lorsque les pieds nus sur le sol brûlant
Je courais acheter le vin rafraîchissant
Traversant la ruelle flanquée de maisons basses
Déserte à cette heure creuse, où nulle âme ne passe
Chacun restant chez soi recherchant la fraîcheur
Faisant une petite sieste pour étirer les heures
Puis en fin de journée, le travail terminé
Nous venions nous asseoir sur le seuil, prend